Tard dans la matinée, dans un square.

par **Aneliese De Bofrand** Ven 20 Juil - 12:32

Aneliese venait de s’éveiller dans un sursaut d’inquiétude. Elle s’étira avec nonchalance et, regarda l’heure. Il était onze heures et demi du matin. Baillant, elle fronça les sourcils et, se demanda si elle allait se rendormir. En effet, le lundi était le seul jour de la semaine ou elle pouvait faire la grasse matinée. La jeune femme en profitait toujours pour dormir jusqu’à deux ou trois heures de l’après midi.

Finalement, un vacarme venant de la chambre d’à côté lui fit ouvrir les yeux en grognant. Kruu faisait encore des siennes. Qu’elle nouille celui-là ! Il passait la moitié de sa vie en vadrouille et l’autre moitié à faire n’importe quoi. Comment ça, Aneliese était de mauvaise humeur le matin ? mais non, pas du tout ! Elle n’appréciait juste guère de devoir se lever. Enfilant un gros sweat noir par dessus sa nuisette, elle se dirigea vers sa salle de bain. Se frottant les yeux, elle se contempla dans le miroir et, dans un réflexe enfantin se tira la langue. Hideuse, il n’y avait pas d’autres mots pour la définir !

Elle tripota son percing au nez. Elle avait dormit dessus cette nuit et, depuis, il lui faisait un peu mal. Sortant un coton tige et la bouteille d’alcool à 70°, elle y trempa le bâtonnet avant de tapoter soigneusement le contour de son percing avec. Une grimace se plaqua sur ses traits lorsque l’alcool fit effet. Lorsqu’elle eut terminé, elle ne rangea rien de ce qu’elle avait sortit. De nature très brouillonne, les endroits ou passaient Aneliese avaient tendances à se transformer en champs de bataille. Dieu merci, une fois tous les deux mois, environs, Anie se sentait emplie d’une frénésie de ménage et, passait des heures à tout nettoyer.

Elle commença alors à se réveiller et, rapidement, elle passa sous la douche, prit un shampoing et se lava. Lorsqu’elle en ressortit, au lieu de prendre une serviette, elle se servit de sa baguette pour se sécher magiquement. Elle se brossa ensuite les dents et, passa une bonne dizaine de minutes à se maquiller. Aneliese sortait toujours au naturel …

De retour dans sa chambre, le choix des vêtements fut très dur mais, elle finit par triompher de cette dure épreuve. Un jupon noir en dentelles, court lui servit de bas, accompagné d’une paire de collants résilles noirs et de bottes plates formes noires se lassant sur le derrière du mollet. Comme haut, ce fut un corset noir se lassant sur les côté, enfilé par dessus un débardeur à motifs zèbres. Elle enfila aussi de longues mitaines en dentelles noires qui lui montaient au dessus des coudes. Boucles d’oreilles, bagues, colliers et bracelets vinrent compléter sa tenue et, Aneliese descendit dans son bar. Elle attrapa le gros blousons de cuir qui pendait à une patère. Ce n’était pas le sien mais, celui de Kruu. Pourtant, ce dernier semblait se fichait éperdument qu’elle lui pique ses affaires. Aneliese ne s’en formalisait donc pas.

Elle s’assit au comptoir, songeuse et, finit par bouger pour mettre la machine à café en route. Elle ouvrit aussi la bouteille de whisky et, lorsque son grand café fut près, elle y versa une bonne rasade d’alcool avant de le boire. Lorsqu’elle l’eut terminé, elle posa le tout dans l’évier et, d’un coup de baguette les nettoya et envoya la tasse et la petite cuillère se ranger d’eux même. Elle prit ensuite le sac plastique dont elle se servait à chaque fois qu’elle sortait. Une bouteille de Gin, une de rhum, différents sirops et quelques trucs particuliers furent ajoutés.

Puis, agitant sa baguette, elle ordonna au sac de la suivre et, d’un pas léger, un peu enfantin, elle sortit du café, veillant à bien refermer la porte derrière elle. Londres n’était pas très animée mais, ça ne dérangeait pas la jeune femme qui savait parfaitement ou aller, comme tous les lundis, d’ailleurs !

Le petit parc ou elle avait l’habitude de se poser se profila devant elle. Il était dans un coin sous le contrôle des mangemorts mais bon, ceux-ci ne pointaient que très rarement dans le coin alors, elle s’en fichait. Elle contempla, souriante le par cet, partit s’asseoir sur une balançoire. Le sac s’arrêta devant elle, à la hauteur de ses mains. La jeune fille l’ouvrit et, en sortit les bouteilles, celles-ci, sous la commande de sa baguette se mirent à s’agiter et, la jeune fille se retrouva avec un gin citron cannelle de grand luxe. Il y avait même la rondelle de citron.

N’empêche que ça allait lui faire du bien ce petit alcool car, même avec le gros blouson de cuir, elle frissonnait ! Elle dégusta songeusement le breuvage fortement alcoolisé, songeant à des choses diverses.

par Invité Lun 23 Juil - 16:36

Lundi matin... l'un des seuls jours pendant lequel Enzelta ne travaillait pas pour Aneliese. On pouvait, en outre, se demander pourquoi elle était à Londres ce jour là, alors qu'elle habitait Loutry, non loin des Weasley et des Lovegood. La jeune femme n'avait pas dormi de la nuit, pour des raisons diverses. Des raisons pour ne pas dormir, de là haut, Dumbledore savait qu'elle en avait, et pas des moindres.
Bien heureusement pour elle, elle travaillait sous couverture... enfin, sûrement plus pour très longtemps, vu que les rebelles dont elle faisait partie commençaient à s'organiser mieux que jamais. Et ça, elle en était heureuse. La rébellion s'organisait, malheureusement, les contacts avec l'Ordre ne se faisaient que rarement. A croire que la confiance ne s'accordait pas entre ces deux camps, qui, pourtant, voulaient la même chose... du moins, dans les idées principales.
Perdue dans ses pensées, Enzelta laissait ses pieds la guider dans les sombres rues londoniennes. D'ailleurs, elle arrivait dans les quartiers sous contrôle du Mage Noir. Lorsque ses pensées s'envolèrent au loin, Enzelta remarqua qu'elle était dans un square... un square abandonné depuis bien longtemps, sous contrôle des méchants... Une seule personne, à pat la jeune femme, s'y trouvait... Cette personne était bien connue d'Enzelta. Elle s'approcha d'elle, en lui disant :

"C'est un endroit qui me semble peu approprié pour vous rencontrer un lundi matin, Aneliese, n'est ce pas ??"

Elle regarda son employeuse, un sourire aux lèvres. C'était toujours amusant de voir la différence entre ls deux jeune femmes, tant au niveau moral qu'au niveau de l'habillement. Aneliese s'habillait tujours de façon très sombre - plutôt toujours en noir - alors qu'Enzelta prisait les habits de couleurs clairs, tels que le blanc et le beige.

par **Aneliese De Bofrand** Mer 25 Juil - 14:25

Aneliese s’amusait à agiter sa baguette dans tous les sens pour produire des mélanges de plus en plus effarants. Au fur et à mesure qu’elle découvrait des saveurs nouvelles, le petit carnet à reliure dorée se remplissait de notes. Ces dites notes étaient prises par une plume d’un rose criard. Bien entendu, si cette forme de recherche était des plus agréables, elle était aussi très contraignante. En effet, Aneliese devait goûter tout ce qu’elle produisait et, rapidement, son petit nez et ses joues pleines rougirent légèrement. Cette rougeur n’étant pas due au froid mais, à l’alcool qui lui montait à la tête.

Soudain, un bruit de pas se fit entendre et, une jeune femme, de trois ans plus âgée qu’Aneliese la rejoignit. Cette nouvelle arrivante, Anie la connaissait bien car, il s’agissait d’une amie autant qu’une musicienne de génie ! Elle lui adressa un grand sourire, tanguant un peu sur sa balançoire et, en voulant s’y raccrocher, donna un grand coup dans ses bouteilles en suspens. Les dites bouteilles s’écartèrent un peu avant de reprendre leur place originelle.

Aneliese reporta son attention sur la nouvelle arrivante. Elle ne tenta pas de geste cette fois-ci, préférant se concentrer pour cadrer ses deux prunelles bleues sur celles d’Enzeta. Elle finit par répondre à sa question, souriant toujours.

« Nan ! Pas du tout ! J’y suis pratiquement tous les lundis ! Et toi ça ? »

Une phrase ponctuée de gestes, de grandes affirmations, de voix se haussant. Aneliese aimait jouer dans la comédie. Elle désigna alors ses bouteilles d’un grand geste de la main et, pointant sa baguette sur plusieurs d’entre elles, elle entreprit de faire un ti punch bien corsé, chose peu conseillée pour la patronne d’un bar, à Enzelta. Lorsque le verre fut finit, elle le tendit à la jeune femme accompagné de quelques mots.

« Tiens, pour te réchauffer ! »

Il se remit à neiger, les flocons recouvrant l’épais manteau de neige déjà présent sur le sol. Aneliese adorait la neige, l’on se sentait si seul lorsqu’il neigeait.

par Invité Mer 25 Juil - 16:50

Enzelta regardait la jeune fille, sa patronne, devenir un peu plus colorée que d'habitude. Elle ne pouvait rien y faire en tant qu'employée, mais en tant que personne plus âgée elle avait le droit d'intervenir. Mais de toutes façons, c'était trop tard pour changer les petites habitudes d'Aneliese.

** C'est hallucinant comme elle peut boire cette petite... **

Bien sûr, Enzelta était remplie de respect envers elle. Elle était très jeune et réussissait sa vie de façon admirablement... neutre (et alcoolisante). Mais les priorités d'Enzelta étaient tout autre. Bien sûr, la musique et le chant représentaient une grande partie de sa vie, mais en tant que Résistante, elle avait des journées... disons plus que bien remplies, juste très remplies. D'ailleurs, cette nuit là elle n'avait pas vraiment eu le temps de dormir.

"Ma présence à Londres ?? disons que des conaissances m'ont demandé de rester sur Londres pour les voir."

Elle se doutait bien qu'Aneliese n'était du tout au courant que son employée était Résistante. D'ailleurs, à part les résistants et certaines personnes de l'Ordre du Phénix, personne ne le savait. Anie lui proposa alors un verre de punch... En temps normal elle aurait accepté, mais là...

"Non merci Anie, mais même si je tiens assez bien tes mélanges, je préfère ne pas tenter le diable ce matin vois-tu."

Elle accompagna ses dernières paroles avec un sourire. C'était toujours amusant de voir Aneliese dans cet état là. Quoique, elle encore était elle-même dans ce genre de situation.

par **Aneliese De Bofrand** Ven 27 Juil - 12:37

Aneliese but une nouvelle gorgée dans son verre et, contempla l’heure. Elle avait un doute, l’on était lundi ou mardi. Poussant un cris de stupeur, elle s’aperçu qu’elle s’était trompée, l’on était Mardi matin, il était presque onze heures et, elle avait laissé cette nouille de Kruu ouvrir le bar. Une grave erreur selon elle car ce dernier dormait toujours tard dans la matinée. Perdue dans ses pensées, elle se mit à parler seule, telle une folle, chose qu’elle n’était, dieu merci, pas encore.

« Qu’elle idiote, on est mardi pauvre cracmol ! Le mardi, le bar ouvre … Je paris qu’il l’a encore ouvert avec du retard ! Ca va me faire perdre de la clientèle ! Mais, tu es une véritable idiote ma fille ! AU lieu de boire dès le matin, va donc t’occuper de ton commerce ! Et, faut que je prépare des amplis pour le concert de ce soir ! AAAAAAA espèce d’idiote ! «

D’un mouvement rapide et désorganisé, elle fut debout, les sourcils froncés. D’un coup de baguette, qui manqua d’éborgner Enzelta, ses bouteilles, ses verres et tout son matériel se retrouva dans le sac. La jeune fille déséquilibrée s’étala dans la neige. Ses cheveux noirs commençaient à se teindre de blanc à cause de la neige qui virevoltait. Curieusement, sa chute la plongea dans une grande hilaritude et, elle s’aida d’Enzelta pour se redresser. Tenant fermement le bras de son amie, elle leva ses grands yeux bleus vers elle et, lui dit, un sourire éclatant aux lèvres.

« Faut qu’on aille au bar, Kruu est tout seul et, tu sais comment il est ! »

La jeune fille se mit à pouffer doucement, d’habitude, elle ne gloussait jamais mais, que voulez-vous, l’alcool vous change une femme ! Ses bouteilles battaient ses jambes, son blouson, ou plutôt celui de Kruu, trop grand, battait ses genoux mais, la jeune femme se sentait d’excellente humeur. Elle songea un instant qu’il fallait qu’elle voit Luna. Elle aimait beaucoup cette jeune fille au comportement si innovent, au moins, avec elle, l’on s’amusait toujours ! Enzelta était gentille et mignonne et super mais, c’était un peu comme la grande sœur d’Aneliese, surtout dans les moments comme ceux-ci, lorsque la bouteille s’était retrouvée trop près des lèvres carmines d’Anie.

« On y va ? »

par Invité Ven 27 Juil - 18:05

Enzelta hésitait entre l'hilaritude générale et un blasement total. Choisissant une autre option, elle regarda la jeune sorcière se démener. Mardi matin, le soir même, elle allait enfin pouvoir rentrer chez elle. N'ayant aucunes nouvelles d'Oshor depuis quelques jours, elle s'était permis de prendre un temps de repos bien mérité... d'ailleurs, dans ses derniers jours de service, elle avait tellement chanté qu'elle en avait pesque perdu sa voix. Elle écouta Anie, et on voyait percer dans son regard une pointe d'amusement. Elle finit par lui répondre :

" Au lieu de te mettre dans tous ces états, essaye plutôt de marcher droit en arrivant au bar. Et ne t'en fais pas pour Kruu. Pour une fois, il réussira peut-être à faire quelque chose de bien pour embellir sa vie."

Enzelta détesterait-elle Kruu, alias Le Cobra, barman à la Gueule Rouge ?? Non jamais !! Elle avait juste avait juste du mal à le cerner. Il était à moitié bizarre. Mais c'était un bon barman, elle ne pouvait pas le nier. Elle regarda Anie... la demoiselle était dans un piteux état, incapable de faire un pas dans la neige sans se rétamer sur le sol avec des pitreries qui risqueraient de les faire remarquer.

"Et tais toi maintenant, je préfèrerais qu'on s'arrache d'ici avant d'Ils n'arrivent si tu veux."

Elle la regarda, il était impossible de la faire marcher jusqu'au pub sans se faire remarquer dans le quartier sombre de Londres. A la limite de l'exaspération, Enzelta prit Anie par le bras... heureusement qu'elle connaissait le transplanage d'escorte !! Et sans prévenir sa passagère, elles atterirent quelques secondes plus tard, non loin de la Gueule Rouge.

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