New born

par **Graham Aulbrouck** Lun 22 Déc - 21:09

Voilà quelques jours que Graham se trouvait ici. Il était un peu perdu. A la fois heureux de retrouver l'Angleterre, mais stupéfait par le monde qu'il avait laissé il y a quelques années.
Il vivait au dessus dans l'une des chambre. Sobre, rudimentaire mais suffisante et convenable pour y dormir. D'ailleurs il n'y était que rarement. Pierre, un sorcier français qui avait fait le voyage avec lui et quelques autres se trouvaient là aussi.

D'ailleurs Graham les attendait. Et pendant ce temps, assis au fond du café, il cherchait dans la Gazette de quoi payer sa chambre et son repas. Il n'y avait pas grand chose. Les temps étaient rudes pour ce genre de chose. Mais il était débrouillard et audacieux, il savait qu'il ne tarderait pas à trouver quelque chose. En attendant de toute façon, il avait assez à faire avec les "Frenchis" comme on les avait nommé. Etablir une relation de confiance entre sorciers du monde et tenter d'établir une paroles quasi sainte en faveur du nouveaux gouvernements n'étaient pas choses aisées. Surtout quand ils se voulaient mouvement de soutien français, pays qui rejetait et niait la présence et le gouvernement du Lord (si je suis hors sujet, je m'en excuse et changerai).
Lascif, il posa le journal sur la table et bu un peu de son thé aux aémandes, regardant les passants ou les clients du bar.

par **Evangeline Serpentaire** Lun 22 Déc - 23:19

Chose assez rare pour être notée, Evangéline avait quitté l'Opéra. Pour une fois, elle était sortie se promener un peu, voir la ville, les gens. La Voix qui partageait avec elle le vaste bâtiment lui avait dit qu'il s'absenterait quelques jours, et, lasse de ne plus entendre que sa propre voix se répercuter dans la salle de concert déserte, elle avait décidé de faire une entorse à ses habitudes.
Du point de vue souterrain, Evangéline connaissait à présent Londres par coeur. Elle avait repéré les points stratégiques, et le fait d'être parfaitement inconnue dans la ville lui avait plus d'une fois permis d'aller et venir à sa guise, devenant ainsi passeuse, messagère et même intendante.
Du point de vue de la surface, par contre, la Française avouait sans peine son ignorance crasse. Hormis Hole Street et le quartier de White Chapel qu'elle avait découvert au fil de ses rendez-vous pour le Réseau Requiem, King's Cross Station et Waterloo Station qu'elle connaissait autrefois, et désormais Covent Garden, Evangéline n'avait rien vu de la ville. Elle avait donc voulu rattraper ce manque.

Voilà pourquoi et comment, par cette froide journée de février, elle pénétra au Chaudron Baveur, les doigts bleus de froid sous la dentelle des mitaines, le visage bien à l'abri sous l'ombre de sa vaste capeline, et la silhouette enveloppée dans un domino noir. Elle commanda un chocolat viennois et alla prendre place à une table. Elle défit le cordon de son domino, et ôta sa capeline, dévoilant sa crinière rousse et son visage de spectre. Le serveur l'avait regardée bizarrement quand elle avait commandé. Visiblement, son accent français, dont elle parvenait d'autant moins à se débarasser qu'elle parlait plus souvent français à Covent Garden qu'anglais, l'avait perturbé. Il en fallait décidément peu au gens pour être perturbés, de nos jours...

par **Graham Aulbrouck** Mar 23 Déc - 0:43

Parfaitement fondu dans la masse du café, Graham ne cherchait pas à se faire remarquer. Mais son attention fut attiré par la nouvelle jeune venue dans le Chaudron Baveur. Déjà parce que son style tranchait avec le reste des clients du bar ou des passants, mais aussi parce que sa crinière rousse lui rappelait son amie.
Graham ne la lâcha pas des yeux, même quand elle vint s'installer près de lui.
Le jeune homme s'étonna de son accent et remarqua avec intérêt qu'il n'était pas anglais, mais plutôt typique des français parlant anglais. Un peu comme Pierre. D'ailleurs il aimait beaucoup cette façon de parler. Il avait le même dans le sens inverse, quand il parlait en français. Même correct.

Malgré son envie d'être tranquille, de ne pas se faire remarquer mais surtout par son étrange sensation d'être dans ce lieux, il se permit de demander à la jeune femme, en français, d'une voix timide, même si ce trait était absent chez lui.

-" Pourtant, il était parfaitement clair que vous vouliez un chocolat. C'est un trait constant chez les autochtones de faire semblant de ne pas comprendre dès qu'un accent se fait sentir. Une sorte de fierté locale, il faut croire."

par **Evangeline Serpentaire** Mar 23 Déc - 1:37

Evangéline arqua un sourcil quand le jeune homme, installé à la table voisine, lui adressa la parole en français. Tiens donc ? Malgré la guerre, il y avait encore des gens qui parlaient la langue de Molière à Londres ? L'adolescente haussa les épaules dans un geste certes peu aristocratique, mais évocateur.

Fierté locale, snobisme ou tout simplement mauvaise volonté, je n'en sais rien. Ce que je sais, par contre, c'est que même en France, on se donne la peine d'essayer de comprendre les étrangers. Pas en Angleterre.

Ah, il était loin le temps où le français, langue diplomatique par excellence, était apprise et parlée couramment un peu partout en Europe !
Enfin, Evangéline n'était pas venue pour déblatérer sur ce pays qui, après tout, était celui de ses ancêtres, mais pour tenter de se réchauffer un brin. Elle soupira quand le serveur amena enfin la boisson demandée... ou presque : un café serré qui n'avait rien à voir avec le chocolat viennois commandé. Calmement, Mlle Serpentaire regarda la tasse, regarda le serveur, et, d'un geste de la main, renversa le liquide brûlant sur ses chaussures.

Bien, reprenons calmement... lâcha-t-elle d'une voix glaciale, dans un anglais où l'énervement gommait petit à petit toute trace d'accent. Je croyais pourtant avoir été claire, mais il semblerait que votre esprit obtus n'ait pas enregistré une demande pourtant formulée de la manière la plus simple qui soit... Donc, pour que nous soyons sûrs d'être sur la même longueur d'ondes, prêtez-moi une oreille attentive...

Alors qu'elle prononçait cette phrase, et bien qu'elle n'eût fait aucun geste, le serveur se courba, visiblement malgré lui, comme si son oreille était irresistiblement attirée par le visage de la jeune fille. Elle sourit. On aurait pu croire un instant qu'elle aurait poussé le sadisme jusqu'à hurler dans l'oreil du pauvre type... mais non. Elle se contenta de répéter sa commande, en détachant soigneusement chaque mot, et de conclure, en relâchant sa proie :

Et je compte sur vous pour que, cette fois-ci, il n'y ait pas d'erreur. Me suis-je bien fait comprendre ?

Et oui, Evangéline, en bonne descendante de Salazar Serpentard, savait parfois être parfaitement odieuse.
Le serveur hocha frénétiquement la tête et se précipita en cuisine pour préparer lui-même le breuvage exigée par cette effrayante jeune cliente. La Française eut un discret sourire et tira de son sac à main un livre usé jusqu'à la trame, qu'elle posa posément sur la table.

par **Graham Aulbrouck** Lun 5 Jan - 19:31

Graham trouva la jeune fille un tantinet injuste. Il était vrai que les anglais en faisait guère d'effort, ou alors le fait qu'il parle les deux langues lui rendait ce point de vue non fonder et un peu ethnocentrique. Mais Graham eut guère le temps de s'attarder sur les langues et leurs compréhension, car la jeune femme se mit à incendier ce pauvre serveur.
Le jeune homme en aurait presque sursauter sur son banc de voir en une si jeune femme, presque fragile à voir autant de hargne. Même si celui-ci méritait une réprimande, la jeune fille n'y était pas aller avec le dos de la baguette.
Graham la regarda un instant: l'Angleterre avait autant changer en ces quelques années loin d'elle pour voir sa jeunesse sorcière manquer de respect à un sorcier ainé, quel qu'il soit.

"La peur et les menaces pour se faire comprendre voilà ce à quoi le pays en ait réduit ou est- ce aussi une coutumes locales?"

par **Evangeline Serpentaire** Dim 8 Mar - 2:37

Evangéline considéra l'homme d'un air songeur. Un étrange sourire apparut sur ses lèvres, tandis qu'elle haussait les épaules.

La peur et les menaces... vous y allez fort. Disons l'autorité. Dans un monde comme celui-ci, si l'on ne fait pas preuve d'autorité, on se fait écraser. Dans ma famille, il n'est pas question de se faire écraser. C'est aussi simple que cela.

La boisson arriva à cet instant, et le sourire d'Evangéline s'accentua.

Voilà qui est mieux. Je vous remercie.

Elle déposa sur le plateau un Gallion d'or - plus de dix fois le prix de la boisson - et, avec un geste de la main, congédia le serveur. La jeune femme prit la tasse entre ses mains glacées et la fit lentement tourner. Evangéline réfléchissait tranquillement à ce qu'elle allait faire. Ce soir aurait lieu sa première réunion au sein du Réseau Requiem, et elle allait enfin voir le visage de La Voix. Il le lui avait promis. Elle sourit d'un air absent.
Enfin, elle se tourna vers le jeune homme et demanda :

Où avez-vous appris le Français ? Vous le parlez exceptionnellement bien, pour un non-francophone.

Evangéline qui faisait un compliment... si le jeune homme l'avait connu, il l'aurait sans doute apprécié à sa juste valeur. S'il avait un tant soit peu le don d'empathie, il l'apprécierait. Mais elle en doutait. ça n'avait pas dimportance.

par **Graham Aulbrouck** Dim 10 Mai - 15:53

Graham fut surpris de la réaction de la jeune fille. Elle passait du tout au tout. De la fermeté un peu dépassée à une certaine forme de gentillesse, même dissimulée.
Son étonnement s'afficha sur sa figure, mais il se reprit en lui répondant dans un français qui était apparemment parfait.

"- J'ai eu la chance du moins l'honneur de voyager à travers le monde, grâce à mon cher père. Voyages qui me firent vivre quelques années en France, notamment à Paris et à Lille. D'où le fait de mon parler français assez bon. Je suis allé à l'école de sorcellerie de France. Et vous, vous êtes de là bas, non? "

Graham se souvenait de cette période. Le jour où son père lui annonça qu'ils quittaient l'Angleterre pour le suivre dans ses déplacements. Les pays où il ne restait jamais bien longtemps. Les amis toujours laissés derrière lui, cette solitude qui le gagnait d'années en années. Puis la France, le seul pays où il resta plusieurs années. Il avait grandit aussi, l'école n'était plus aisée à manquer pour le jeune sorcier. Mais son pays de naissance lui manquait toujours autant, ses amis d'enfance aussi. Qu'étaient-ils devenus dans cette guerre? Graham ne cessait de penser à eux depuis qu'il était ici. Où étaient-ils?

par **Evangeline Serpentaire** Ven 19 Juin - 13:03

Evangeline hocha la tête. Paris et Lille... Elle se retint de pouffer en imaginant un mélange d'accent anglais et de Ch'timi... ç'eût été comique. Elle songea également qu'il était amusant de voir leurs situations inversées : lui, Anglais, avait fait ses études à Beauxbâtons, et elle, Française, avait étudié à Poudlard...
Elle finit par répondre :

C'est exact, je suis d'origine française. Née à Paris, très exactement. Mais ma famille est d'extraction britannique, ce qui fait que j'ai commecé mes études à Poudlard.

Poudlard... une courte période dans sa vie, mais marquante. Elle songeaut d'ailleurs non sans une certaine satisfaction au jour - très proche - où elle allait pouvoir y retourner. Elle avait hâte de se retrouver dans le château, et de retrouver ses marques.
Elle se rendit soudain compte qu'elle ne s'était pas présentée. Politesse oblige, elle tendit la main au jeune homme et annonça :

Mon nom est Evangéline Serpentaire. A qui ai-je l'honneur ?

par **Graham Aulbrouck** Sam 20 Juin - 14:06

Graham appréciait cet accent français. Même s'il était dissimulé par des années de pratique, il s'entendait et chantonnait agréablement à ses oreilles.
Graham se redressa.

Quel manque de tact de sa part. Ne même pas s'être présenté. cela pouvait passé pour rustre. Il lui tendit la main.

"-Graham Aulbrouck. Jeune sorcier anglais de retour au pays. Et au chômage de surcroit."

Il rigola doucement.

"-En tout cas, je suis enchanté de faire votre connaissance. Il n'est pas aisé de revenir chez soi, quand on est parti depuis longtemps. Et que les choses changent... autant."

par **Mercy Offenson** Sam 20 Juin - 18:36

[J'adore cette possibilité de m'incruster partout dans ce bar... c'est moi la patronne du pub ^^]

Mercy était planquée derrière son comptoir, dans ses comptes, Tom, le dernier propriétaire du Chaudron Baveur avait commencé à s'endetter. Mercy était couverte, son statut de collabo la protégeait, et les Mangemorts passaient régulièrement le soir quand ils n'allaient pas au Pendu, à Little Hangleton. C'était alors qu'elle s'occupait de la note d'un client qu'elle entendit une cliente gronder le serveur qu'elle avait engagé pour une semaine, le temps qu'elle prenne ses aises. Les yeux noirs de Mercy se posèrent sur la jeune femme, sur son voisin, qui avait prit une chambre au dessus, puis sur son employé. Elle leva les yeux au ciel. Rien, décidément ne pourrait y faire. Elle n'aurait pas dût l'engager lui. Enfin, il ne lui restait plus que deux jours à faire. Alors que le jeune serveur revenait au comptoir, elle lui fit entendre, dans son anglais américain, que s'il ne faisait pas plus attention il verrait sont contrat déjà court se raccourcir un peu plus.
Ses manières impérieuse avaient le don d'agacer son employé, mais elle ne se laisserait pas faire par un incapable, qui, d'ailleurs, avait laissé la mare de café se répandre sur le sol sans l'enlever. Finissant de s'occuper de son client, elle soupira, et souhaita une bonne journée à celui-ci.
Sortant sa baguette de la poche intérieure de sa veste, elle essuya la mare de café à l'aide de celle-ci. Puis, du dessus de son comptoir, elle s'adressa à la jeune rousse. Que ses clients l'entendent ou pas, et écoutent ce qu'elle allait dire ne l'interessait guère.

" Certes le client est roi dans mon établissement Miss, mais je ne tolèrerai plus que vous employiez de magie à l'encontre de l'un de mes employés, que ce soient les employés du bar ou le personnel des chambres."

Quiconque aurait pu croire que les tournures de ses phrases n'étaient pas anglaises... mais elle n'était pas anglaise, elle était américaine, et là était toute la différence. Elle avait une éducation qui prônait le respect, et certaines choses ne changeaient pas. Si ses clients voulaient être respectés d'elle et de son personnel, il faudrait qu'ils soient respectables et respectueux. Les choses allaient dans les deux sens.

Regardant l'heure, elle fit signe au serveur de partir, il avait finit sa petite journée, vu que le gros coup d'affluence de la journée était passé. Restant derrière son comptoir, elle ne craignait pas d'être à son tour incendiée par la jeunette.
Elle tourna la tête, et eu un sourire bref, en voyant rentrer une vieille sorcière qui tenait tant bien que mal sur ses jambes. Elle la rejoignit, lui prit un bras, et alla la placer dans un endroit calme. Ce n'était pas la première fois qu'elle venait depuis qu'elle avait reprit le bar, et elle lui avait appris bien des choses sur les évènements récents, bien qu'elle même soit parfaitement au courant.

par **Graham Aulbrouck** Jeu 30 Juil - 23:13

Graham allait ouvrir la bouche pour demander de plus ample informations sur les derniers évènements récents dans le nouveau gouvernement sorcier, quand il fut interrompu par une jeune femme située derrière le comptoir.
Il tourna la tête et reconnu la tenancière qu'il avait croisé lors de son arrivée. Il fut surpris que derrière un visage qui semblait discret et timide se cache une tel assurance dans la voix. Il avait vraiment à apprendre des gens et à se méfier de ses aprioris qui se révélaient très souvent des plus faux. D'ailleurs ses compagnons de route le lui rappelait sans cesse. "Méfie toi Graham, cet homme en veut à ton argent, cette femme ne veut qu'une chose". A force d'être balloté de droite à gauche et de ne vivre que des relations, quelles qu'elles soient, superficielles et sans attachements, le jeune homme voyait en chacun des êtres qui parsemaient son passage des pions qu'on agitait devant lui, avec qui il pouvait jouer un instant avant de passer à autre chose. Durant ce court moment, il cherchait l'attention, qu'il n'avait que rarement eu, et pour ça, il était prêt à beaucoup.

par **Mercy Offenson** Sam 5 Sep - 15:40

[Je prends la liberté de répondre puisque Evangeline n'est pas repassée depuis]

Mercy tournait autour des tables, discutant avec certains clients, donnant l'addition aux autres. Elle finit par s'assoir quelques minutes avec une dame d'une quarantaine d'année, accablée de soucis et qui voulait absolument parler à quelqu'un. Il s'avéra qu'elle avait perdu son mari -le traître- alors qu'il se rebellait contre le Seigneur des Ténèbres deux mois auparavant. Pour se venger, les mangemorts l'avaient kidnappé ainsi que leur seul enfant de 15 ans, Jimmy. Et elle, elle était restée sans même avoit à faire à eux. Pourquoi ? Parce qu'elle était fidèle à ses convictions. Elle, elle était neutre, souffrait de ne pas avoir possibilité de parler à son fils, mais n'en voulait pas au Seigneur des Ténèbres, il était normal qu'il agisse de la sorte. Mercy se doutait que la dame avait eu à faire avec les mangemorts, mais leur avait aussi montré toute sa vie par legilimencie. Elle ne paraissait de toutes manières pas bonne occlumens. Mercy, au bout d'un moment, ne faisait plus que faire semblant de l'écouter. A quoi bon s'occuper de problemes qui la dépassaient. Une chose la tracassait, c'était qu'elle n'avait pas entendu parler de cette affaire.

Un bruit la tira de ses réflexions. Un hibou venait d'arriver Au Chaudron Baveur. Il s'était posé sur le comptoir et attendait que la patronne daigne venir prendre le parchemin qui était accroché à sa patte. Mercy s'excusa auprès de sa cliente qui la salua dans un sourire déçu : elle aurait voulu parler plus longtemps. Arrivée derrière le comptoir elle décrocha le parchemin, et prit le temps de le lire deux fois, laissant le hibou partir. Elle n'avait pas besoin de donner de réponses. Ainsi, elle allait encore devoir fermer une heure plus tôt le bar, et laisser ses clients dormir sans sa présence rassurante, oui, rassurante, car certains tueurs à gages étaient venus dans le pub le soir, et repartaient généralement les mains vide, et souvent ensanglantés par les durs sortilèges de l'américaine.

Elle brûla le parchemin. Son regard balaya alors l'assemblée, qui ne faisait guère attention à ce qu faisait la gérante du pub. Puis son regard tomba sur les deux clients qui l'avaient, non, qui avaient importuné son serveur. Elle leur lança :

Vous voulez quelque chose d'autre à boire ?

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