Réunion (Seulement la Résistance : important !)

Drago avait gardé un silence prudent une grande partie des débats qui avaient précédé. Il ne connaissait pas Eos, mais il devinait que ce jeune homme avait eu une grande place dans le coeur des Résistants présents. Il commençait à peine à se détendre un peu, rassuré de ne plus être sur la sellette, quand était entré un jeune homme eflanqué aux cheveux bruns. Un jeune homme que Drago avait immédiatement reconnu.

"T... Théodore ?"

Une lueur de panique s'éleva dans les yeux gris du jeune Malefoy. Pour lui, Théodore Nott était un Mangemort - ou plus exactement, un ex-aspirant Mangemort, comme lui-même l'était. Et il ne comprenait pas l'absence de réaction des autres Résistants présents. C'est le geste apaisant de Malwen qui lui fit mieux comprendre la situation.
Les informations de Théodore à son sujet firent courir un frisson dans son dos, mais le jeune homme se reprit.

Je me doutais bien que ma tête était mise à prix, mais je n'imaginais pas qu'on délèuerait quelqu'un spécialement pour m'abattre... Et encore moins que le Seigneur des ténèbres engagerait un... Moldu... ça ne lui ressemble guère.

Drago se tut. Mais quand Théodore annonça que Narcissa, sa mère (!) avait tué le Chef de la Résistance, il ne put retenir un cri du coeur :

Impossible ! Ma mère... ma mère n'a jamais été une tortionnaire, elle est à peine capable de supporter la vue du sang ! Et agir sans ordres ? Elle ? Elle a bien trop peur de Lui ! Elle sait ce que cela pourrait lui coûter ! Tu... Tu dois te tromper ! Ou bien elle a menti !

Il s'était dressé d'une détente et sentit qu'une main ferme l'obligeait à se rasseoir. Il secoua la tête et répéta, buté :

Il y a forcément eu mensonge à un moment donné.

Pour une fois, ce ne fut pas la main de Malwen qui amena Drago à s'asseoir, mais celle d'Ethel. La Résistante s'était levée en même temps que le jeune homme et, en silence, était passés derrière lui. D'une pression ferme sur l'épaule, elle l'avait obligée à se rasseoir. Sourcils froncés, songeuse, elle rmarqua :

Envisger que Narcissa ait pu abattre Eos est déjà un défi pour l'imagination, mais, personnellement, je n'en suis plus à ça près. Se dire qu'elle a agi sans ordre, là, on tombe dans le domaine de la fiction, mais là encore, je veux bien rester ouverte à toute suggestion. Mais imaginer ne serait-ce qu'une seconde qu'elle ait pu torturer Eos d'une manière aussi horrible, là, on est carrément dans le domaine de l'inconcevable. L'entendement a ses limites, tout de même !

[Cette réunion à lieu la veille de la réunion qui a lieu au manoir malefoy ^^ on ne connait donc pas encore la trahison de galwen stendford]

"Et bien, il est plus que temps que nous soyons deux à vivre notre statut de combattante à plein temps".

Sur ces paroles, Enzelta sortit une lettre de sa poche. C'était une lettre de démission, à l'attention d'Annie. Elle préférait l'envoyer, ce serait trop dangereux de remettre les pieds au Live House. Elle la compléta, la data, la signa. Elle ne disait rien à Annie sur ses raisons de quitter précipitament son service à la Gueule Rouge. Elle le faisait juste comprendre... Et elle la relut, en la corrigeant...

____ Lecture ______

Annie,
Par ce présent parchemin, je te fais part d'une décision qui me trottait dans la tête depuis déjà quelques temps. J'ai pris le temps de peser le pour et le contre, mais je ne peux éviter ce choix.

Ne pouvant, pour des raisons de sécurité, me présenter au Live House de la Gueule Rouge, je te fais ici part de ma démission. Non pas que l'ambiance du bar me déplaisait, au contraire, je préférais y passer mon temps plutôt que de rester enfermée chez moi à Loutry. Mais des évènements m'ont poussé à aller jusqu'à cette extrémité. C'est dangereux pour toi, pour Oshor et pour Olive. Et cette pour cette raison que je dois partir. Tu trouveras facilement une ou un musicien pour me remplacer, je ne me fais pas de noeud au cerveau pour ça.

Embrasse les tous de ma part.


Enzelta de Rocan

____ Fin de Lecture ______

La résistante mit un certain temps avant de relever la tête vers les autres résistants. Un temps pendant lequel elle se sentit glacée de l'intérieur, et surtout, perdue. Sa situation avait toujours été dangereuse, entre les collabo de Loutry, son poste au Live House, ou elle était maintes fois restées tard dans la nuit avec de l'alcool dans les mains, et sa participation pas forcément très active dans la Résistance... Mais la seule pensée d'Eos lorsqu'il avait annoncé aux Résistants que si jamais il venait à mourir, la Résistance devait, coute que coute, continuer à exister lui redonner un peu de courage.

Elle poussa un soupir, croisement entre une peur viscérale et le soulagement de ne plus avoir à faire attention pour ne pas dévoiler son identité "réelle". Et releva la tête, en repliant son parchemin. Le premier hibou ferait l'affaire pour l'emmener chez Annie. Elle le rangea dans l'une de ses poches. Son regard se posa sur le visage de Celyan... toujours muet, et renfermé. Etrangement, un sourire se posa sur les lèvres d'Enzelta. Elle posa son regard sur Alwina... au aurait presque put croire qu'Ethel avait déteind sur elle.

"On peux se dire que ça pourrait être pire, non ?? Récapitulons... A part Eos, qui désormais manquera à l'appel... pour le moment on est tous là, plus ou moins vivants " en rappel de l'état de Drago et de celui de Severus chez elle. "S'ils connaissent mon nom, c'est qu'il devait en être ainsi, et pas autrement. En fait, il suffirait presque que ce ne soit ni Stenford, si Lestrange, ni Ledermann qui me chasse et ça pourrait presque être marrant comme situation. "

Elle ne rajouta pas qu'il suffisait de savoir quelles étaient les missions des mangemorts... Un peu de suspens ne faisait pas de mal, même si elle savait que tous avaient dût y penser. Son regard était à nouveau posé sur le visage de Théodore... Elle ne le connaissait que peu, et encore, de ce qu'elle avait vu à Poudlard, c'est à dire très peu, vu qu'il avait l'âge de Drag... Hein ?? Ah oui, ils avaient tous deux deux ans de moins qu'elle... Mouarf.... elle se sentirait presque vieille tout à coup...

Depuis qu’Enzelta avait confirmé sa position en tant que Chef de la Résistance, Celyan n’avait pipé mot. Même lorsque Théodore était entré, se fichant ouvertement de l’expression de son visage. Il lui avait uniquement adressé un sourire sans joie, se renfermant dans ses pensées. Seul le passage où Théodore parlait de l’assassin d’Eos, avait semblé réveiller son intérêt. Se fichant plus de ce qui pouvait arriver à Drago que de ce qui était arrivé à Eos, Celyan s’apprêtait à demander de plus amples informations à Théodore, lorsqu’Alwina intervint. Malheureusement pour lui, Théodore fut de nouveau coupé dans son élan par Enzelta, lui demandant de plus amples renseignements sur Kruu.

Kruu… Ce nom ne lui était pas inconnu. Qui lui en avait parlé déjà ? Enzelta lui donna la réponse. Kruu travaillait avec elle et Olive au Live House. Celyan en fut tellement surprit que l’assassin d’Eos passa immédiatement au second plan. Sa sœur bossait avec un Mangemort. Et un personnage assez particulier, d’après les précisions apportées par Théodore. Hésitant entre la colère et la peur, Celyan trancha pour le premier sentiment, et se tournant vers sa sœur lui balança sèchement dans leur langue natale, à voix basse pour éviter de gêner les autres protagonistes :

« Un travail pas dangereux, tu disais ? Tu te fiches de moi ?! Il est hors de question que tu restes là-bas, avec ce type ! On en reparlera ce soir. »

Peu importe qu’Olive puisse leur rapporter des informations, si elle restait là-bas. C’était sa petite sœur, et il était absolument hors de question qu’un Mangemort l’approche. C’était absolument trop dangereux pour elle. Il ferait en sorte de lui trouver un autre travail… Ou quelque chose dans ce genre. Son esprit fut détourné de ses pensées par Théodore, annonçant enfin le prénom de l’assassin d’Eos. Pour Celyan, c’était un nom de Mangemort comme les autres. Ils se valaient tous, chacun était capable d’être accusé du crime qui avait été commis. Visiblement Drago et Ethel semblaient doutés de la capacité de Narcissa Malefoy a effectué ce fait. Celyan tourna son visage vers Théodore, curieux de voir la réaction de celui-ci en voyant ses informations misent en doute. Au lieu de ça, Alwina calma les esprits, tournant toutes les attentions vers Enzelta, qui risquait désormais sa vie en restant au Live House.

Gardant le silence, il l’écouta attentivement lire la lettre de démission qu’elle avait prévu d’envoyer à Anneliese, ne pouvant s’empêcher de jeter un regard en biais à sa sœur. Ce n’est que lorsqu’Enzelta eut fini d’effectuer un bref récapitulatif sur la situation actuelle de la Résistance, qu’il fit un signe de tête en direction de Théodore et ouvrit la bouche pour répondre :

« Tu pourras peut-être nous renseigner. S’Il a demandé à quelqu’un de retrouver Drago et Severus Rogue, Il fera probablement pour Enzelta. A Narcissa, peut-être ? Si c’est vraiment elle qui a tué Eos… »

Théodore était légèrement froissé. Après l’avoir reconnu, Drago avait clairement montré sa méfiance vis-à-vis des propos qu’il avait avancés. Selon lui, c’était impossible que sa mère face ça. Théodore ne put malheureusement pas lui faire comprendre qu’ils ne vivaient pas dans un conte de fées, et que ses parents n’étaient pas deux personnes très sympathiques qui ne feraient aucun mal à qui que ce soit, qu’Ethel vint soutenir Drago. Théodore eut l’impression d’avoir été trahit. Il regarda Ethel, surprit par ce qu’elle venait de dire. Il pensait au contraire, qu’elle serait la première à le soutenir et à insulter copieusement Narcissa. Mais non. Elle semblait réellement douter de ce qu’il venait de dire. Quoi ? Il faisait mal son boulot ? Elle pensait peut-être qu’il s’amusait à inventer des faits pour énerver Drago ?

Alwina mit fin aux ‘remarques’ reçues par Théodore, en privilégiant la protection d’Enzelta. Théodore regarda la jeune chef, songeant qu’Alwina avait probablement raison. Le Seigneur Des Ténèbres ne la laisserait pas contrecarrer ses plans sans réagir. Tout comme le Cobra se ferait une joie de se faire bien voir, en rapportant à son Maître, tous les faits et gestes de la Mangemorte. Enzelta ne semblait pas spécialement effrayée par cette perspective. Théodore admira le flegme de la Chef de la Résistance, tandis qu’elle leur lisait sa lettre de démission. Elle semblait calme, posée. L’idée d’être probablement poursuivie par des Mangemorts ne semblait pas l’inquiéter plus que ça. Pas plus que l’idée de quitter son poste, et de devoir vivre cachée. Au regard qu’elle lui lança, en concluant sur une note humoristique un peu cynique, Théodore comprit qu’il devrait tenter de récolter de plus amples informations, quant à qui pourrait se charger d’arrêter la nouvelle Tête de la Résistance. Celyan le comprit également, puisqu’il lui adressa quelques mots. Ce furent les mots de trop. Si Narcissa avait vraiment tué Eos. Il ne le croyait pas, lui non plus, alors ? Se dressant d’un bond de sa chaise, il s’exclama :

« Comme oses-tu prétendre que les informations que je vous ai fournies sont fausses ?! Toi, ainsi que les autres, d’ailleurs. » Il eut un regard furibond en direction de Drago et d’Ethel, les deux personnes qu’il visait en particulier - à part Celyan, bien sûr - et ajouta : « Je ne vais pas aux… ‘Réunions’ du Seigneur des Ténèbres, par plaisir. Et ce n’est pas non plus pour venir vous raconter des mensonges après ! » Il fit un mouvement de bras, tout en poursuivant : « Je suis désolé de t’apprendre que ta chère Maman n’est pas aussi gentille que ça, Drago, mais c’est elle-même qui nous a renseigné sur son forfait. Nous étions tous aussi surprit que vous, mais le Seigneur des Ténèbres l’a crut, lui. Nous ne nous battons pas contre un adversaire faible et crédule. S’il l’a crut, je suppose que Narcissa a réellement fait ce qu’elle nous a dit. » Toute la colère et la rancune qu’il avait accumulé dans la journée, semblait se déverser ce soir. S’en prenant désormais à Alwina, il l’apostropha ironiquement : « Mais comme tu l’as fait remarquer, c’est tellement plus simple de lui demander directement. Pourquoi ne lui demandes-tu pas tous les renseignements dont tu as besoin ? Ah. J’oubliais. Vu que vous la considérer comme une pauvre femme trop faible pour effectuer un crime tel que celui d’Eos, elle serait capable de te vendre à son Maître, par peur de ce qui pourrait lui arriver ! » Ses yeux flamboyaient de colère. Il se détourna d’Alwina et lança à l’assemblée entière : « Puisque vous semblez avoir si peu confiance en mes propos, qu’est-ce qui vous prouve que je n’irais pas voir le Seigneur des Ténèbres, pour l’informer de ton adresse, Enzelta ? Ou de la présence de Drago en nos rangs ? » Il conclut finalement en répondant enfin à Celyan, sur un ton toujours aussi tendu : « Lucius est revenu de mission, il a tué une Vampire, nous n’avons pas eu les détails. Bellatrix, Morticia et Galwen devaient affronter l’Ordre à King Cross. Et à part Kruu... Je n'en sais pas plus pour les autres. Maintenant, si vous doutez encore de mes informations, vous n’avez qu’à vous rendre vous-même auprès du Seigneur des Ténèbres, et lui demander en personne. »

Bien que ce fût fort plaisant, Théodore regretta légèrement son moment de colère lorsqu’il fut passé. Chacun exprimait ses sentiments différemment, quoi qu’il en soit, il lui semblait qu’il y avait mit un peu trop d’ardeur… Ne sachant trop comment réagir, il resta debout, se collant contre un mur, bras croisé, une expression presque désemparée sur le visage.

Enzelta laissa la colère de Théodore passer. Elle l'écouta... elle comprenait parfaitement sa colère qui était justifiée. Elle attendit qu'il se calme... l'atmosphère était chargée de colère, de tension... Son regard basculait entre Ethel, Drago, Alwina pour finalement revenir sur le visage de Théo. Elle se leva, et alla se placer près de la porte, comme si elle ne supportait pas les tensions crées. Elle ouvrit la porte sans craindre un seul instant le froid glacé de l'hiver qui rafraichit l'intérieur de la salle par bourrasque. Elle laissa la porte ouverte un certain temps, histoire de leur faire comprendre qu'il valait mieux se calmer illico presto s'ils ne voulaient pas aller faire un tour dans l'eau de mer, sans baguette... Ben quoi, Enzelta paraissait peut-être gentille, mais elle était capable de petits à côtés sadiques... Elle poussa un soupir... si ça commençait de cette manière, ça allait se révéler encore plus difficile qu'elle ne l'avait imaginer... Elle pensa alors tout haut, en faisant de son mieux pour rester calme, elle aussi...

"Il va quand même pas falloir que je nous divise en deux et que je fasse deux fois la même réunion par jour ? J'entends parfaitement que le décès brutal d'Eos nous a tous touché d'une manière plus ou moins forte," elle se rendit alors compte qu'elle pensait tout haut, elle continua sur sa lancée. "Les évènements récents ne jouent pas forcément en notre faveur, j'en conviens parfaitement... Mais toute cette prise de bec va finir en queue de poisson et j'ai pas spécialement envie de vous faire refroidir façon morue salée dans la mer. " Oui oui, elle proférait tout haut sa pensée précédente... "Bon, c'est du suicide de vous garder tous ce soir, à vous de voir si vous voulez rester, je ne vous retiends pas."

Vu la tournure des évènements de la soirée, elle s'adossa à la paroi de la roche, le visage fermé, mais extrèmement tendu. Son regard était posé sur un point indiscernable, quelque part entre le plafond et la tête d'Ethel. Elle attendait le moindre mouvement. Elle savait Ethel impulsive, mais s'adresser ainsi à Théo... Elle secoua la tête, ne voulant plus y penser... Ce n'était pas bon pour elle... Et d'ailleurs, elle savait qu'elle allait s'effondrer bientôt... La mort d'Eos l'avait bien plus touché qu'elle ne le laissait paraitre, malgré tout !

Pendant tout l'éclat de Malwen, Ethel était restée muette. Il y eut un silence après la sortie théâtrale de son amie. Silence que la résistante aux cheveux bleus finit par briser en murmurant :

Il y avait bien vingt ans que je ne l'avais pas vue aussi furax...

Elle secoua la tête, et reprit à voix plus audible :

ça lui passera. Bon, pour une fois, les rôles entre elle et moi seront inversés, c'est elle qui pète les plombs et c'est moi qui essaie de réparer.
Toute plaisanterie douteuse mise à part, je crois que sur le fond, elle n'a pas tort, même si la forme laisse un peu à désirer. Ta susceptibilité a été un rien mal placée sur ce coup-là, Théodore, et même si je peux comprendre que tu sois fatigué du genre de vie que tu mènes actuellement, dis-toi bien que c'est notre cas à tous. Ta colère était justifiée, elle n'en était pas moins aussi excessive que celle d'Alwina.
Personnellement – et je pense que je peux étendre ça à d'autres – je n'ai jamais pensé que tu nous mentais à ce sujet. Mais je crois plutôt que Narcissa s'est fait aider sur ce coup-là et qu'elle s'est bien gardée de le dire à quiconque.
D'autre part, tu peux peut-être te figurer, au prix d'un effort d'imagination pas si inhumain que la première réaction d'un enfant qui aime ses parents soit l'incrédulité face à une telle nouvelle. Même moi qui n'ai jamais pu saquer ma famille, j'arrive à le concevoir.
De plus, j'ajoute que si on ne te faisais pas confiance, tu n'aurais jamais fichu les pieds dans cet endroit, crois-moi.
Enfin, mettre Malwen au défi de quoi que ce soit est l'une des plus grosses stupidités qui soit, presque aussi stupide que si j'allais me planter sous le nez de Lestrange pour la narguer.

Un temps. Elle regarda autour d'elle, devinant dans les regards un air dubitatif.

Oui, ok, c'est une chose que je fais assez volontiers. Mais ce n'est pas parce que moi je suis cinglée que tout le monde doit l'être !
Bon, sur ce, les enfants, je vais aller la calmer et la ramener. Déjà qu'elle n'est pas en particulièrement bonne santé, faudrait pas en plus qu'elle nous fasse une pneumonie par-dessus ça !

Ramassant à son tour sa cape abandonnée sur une chaise vide, Ethel se dirigea vers la porte à son tour. Au moment de la franchir, elle se retourna, étrangement sérieuse :

Eh ! Je suis désolée, ok ? Et pour ce que j'ai dit qui pouvait sembler blessant, et pour ce qu'elle a dit. Et je suis sûre qu'elle l'est aussi.

Et sur ce, Ethel quitta la pièce.

Marre... oui... Marre, Enzelta était fatiguée, elle avait dû tenir tête face à un Severus passablement pénible toute la journée... et il fallait maintenant qu'elle les calme tous ?? Elle avait écouté, patiemment, bouillant de rage. Elle attendit d'être sure qu'Alwina et Ethel soit parties pour... pour crier ?? C'était sans doutes la première fois que les personnes encore présentes à l'intérieur de la pièce allait l'entre crier... :

"DEHORS ! TOUT le monde DEHORS !! "

Enzelta avait tendu son bras vers l'extérieur, signe que la réunion était finie. Son visage était encore plus tendu, elle s'en voulait d'avoir crié... enfin presque... elle ne voulait pas avoir à subir des pétages de plombs qui n'avaient à avoir qu'avec la fatigue. Elle ne se mêlerait pas de cette affaire entre Alwina et Théodore, et de toutes manières, elle savait que si elle le faisait elle s'énerverait autant voire encore plus qu'eux deux. Elle n'attendit même pas que Celyan, Olive, Drago et Théo sorte de la pièc, elle s'en écarta pour aller du côté opposé. Elle venait de penser à quelque chose... qui n'avait pas vraiment à voir avec la situation du moment. En fait, ça n'avait rien à voir avec la situation... Elle s'arrêta devant l'ancien bureau d'Eos... histoire de voir si ce qu'elle cherchait se trouvait ici. Non... tant pis.

Elle se laissa tomber sur une chaise, n'ayant pas le courage de se retourner, pour voir si quelqu'un était sortit, ou alors entré. Pour l'une des premières fois depuis qu'elle avait finit ses études, elle avait laissé la colère sortir... chose qu'elle n'appréciait pas vraiment, voire même pas du tout. Elle n'y était pas habituée, et elle avait otujours réussi à se maitriser.

Elle décida de rester plantée là, attendant de laisser passer toutes ces émotions... Elle voulait se retourner, et pourtant, elle lutta, tant bien que mal. Et pourtant, il fallait bien qu'elle rentre voir Severus... si Vyck ou John se pointaient, il ne pourraient pas entrer, vu qu'elle avait remit en place tous les vieux sortilèges de protection. Elle soupira, espérant que toutes les actions qu'ils menaient n'étaient pas vaines...

[Reste et part qui veut !]

Le moins qu'on puisse dire, c'était que Drago s'était retrouvé dépassé par les évènements. En seulement quelques minutes, il y avait eu deux pêtages de plombs avec incendie du disjoncteur central (c'était lui qui utilisait des métaphores moldues ? ouhlà ! Il avait dû pas mal changer, en deux ans et demi) et deux sorties théâtrales, ponctuées par un éclat inattendu. Bref, une scène qui aurait ravi n'importe quel dramaturge digne de ce nom. Certes, le débat s'était dès l'abord annoncé houleux, mais jamais Drago n'aurait imaginé que la situation aurait pris de telles proportions.
Bien que son intervention précédente ait été toute instinctive, le jeune homme se sentait mal à l'aise, conscient que ses paroles n'avaient certainement pas aidé à ramener le calme dans les esprits. Quand Malwen était sortie, il s'était levé, mais n'avait pourtant pas quitté la pièce. Et maintenant qu'Ethel était elle aussi dehors, Drago se sentait pour le moins isolé. Il recula un peu pour ne pas rester dans le passage et suivit du regard Enzelta qui se s'isolait. lentement, il la rejoignit, restant à deux pas derrière elle.

"En... Enzelta ?"

Il marqua un temps, guettant une réaction chez la jeune fille.

"Je... Je suis désolé. Je crois que, comme d'habitude, j'aurais mieux fait de me taire."

De nouveau un silence. Drago était passablement gêné, peu habitué à ce genre de discours. Mais il se sentait surtout mal à l'aise vis à vis d'Enzelta.

"S'il y a quoi que ce soit que..."

Il n'acheva pas sa phrase, espérant que son interlocutrice devinerait toute la bonne volonté qu'il mettait derrière ces quelques mots.

Enzelta venait tout juste de confirmer son nouveau rôle au sein de la Résistance, lorsqu’Il arriva. ‘Il’, c’est un type, un garçon à peine plus âgé qu’elle, possédant un humour plus que douteux qu’il osa utiliser sur son frère. Si Celyan lui avait adressé un semblant de sourire, ce n’était pas le cas d’Olive qui l’avait regardé d’un air furieux. Comment osait-il parler ainsi, au vu des actuels évènements ? Mais visiblement les autres résistants étaient habitués, puisqu’aucun ne sembla réagir aux propos tenus par le jeune homme. Seules les informations concernant l’assassinat d’Eos comptaient. Ainsi que celles parlant de Kruu, d’ailleurs.

Olive resta bouche bée lorsqu’elle apprit la véritable identité du barman avec qui elle travaillait. La description du nouveau venu était assez explicative pour lui faire comprendre qu’elle n’avait pas à faire avec une personne totalement inoffensive. Autant dire que la jeune fille se recroquevilla le plus possible sur son siège, en songeant à la discussion qu’elle avait eu avec lui. Il lui sembla même que la chaise fut trop grande pour la cacher, lorsque son frère, apparemment furieux, lui promis une explication à leur retour. Visiblement, il n’était pas très chaud à l’idée qu’elle côtoie de telles personnes… Ah tiens. Surprenant. Peu importe. Elle saurait se défendre. En sachant que les trois quarts des ministres bossaient plus ou moins pour Celui-Contre-Qui-Tout-Le-Monde-Se-Bat, elle lui ferait comprendre qu’elle n’était pas la seule à côtoyer des personnes dangereuses.

Mais avant même qu’elle n’ait eu le temps de se défendre, ce cher ‘Ly, avec tout le doigté dont il savait faire preuve, parvint à mettre hors de lui Théodore. Olive resta pétrifiée devant cet accès de colère. Que lui prenait-il ?! Et comment osait-il réagir ainsi ?! Mais c’était qui, ce type ?! Tout éclata de tous les bords. D’abord Enzelta, puis Alwina prit la relève avant de quitter précipitamment les lieux. Ce fut ensuite le tour d’Ethel qui suivit Alwina à l’extérieur. Puis de nouveau Enzelta. Olive jeta un coup d’œil sur Théodore, le considérant d’un œil mauvais. Il était à l’origine de tout ça. Elle se tourna vers son frère, et s’exclama :

« Mais c’est qui, ce type ?! »

Elle se leva en même temps, peu décidée à rester dans une atmosphère aussi tendue, elle lui fit signe qu’elle comptait partir. Elle récupéra sa veste, et se dirigea vers l’extérieur. Passant devant Théodore, elle n’hésita guère à lui exprimer son mécontentement par un furieux :

« Non mais franchement ! Qu’est-ce qui t’as prit ?! »

Elle n’attendit même pas sa réponse, et se dirigea vers l’extérieur, afin d’y attendre son frère.

Le coup d’éclat de Théodore parti sans que Celyan n’ai pu le prévoir. Il le laissa parler, l’accuser sans rien dire. De toute façon, parti comme il l’était, rien n’aurait pu l’arrêter. A peine Théodore eut-il fini de déverser sa rancune, qu’Enzelta prit la parole, mettant fin à la Réunion. Alwina et Ethel n’étaient visiblement pas de cet avis, puisqu’elles prirent soin de répondre aux remarques acerbes de Théodore avant de quitter les lieux. C’est lorsqu’Enzelta leur enjoignant pour la seconde fois, de sortir, que Celyan se dit qu’il était enfin temps de prendre congé. Olive paraissait hors d’elle. Se levant, elle lui demanda sèchement l’identité de Théodore. Celyan ne répondit rien, se contentant de poser sa main dans son dos, après avoir récupéré sa cape, afin de l’entraîner vers la sortie. Bien sûr, Olive ne put s’empêcher de faire une remarque à Théodore en passant devant lui. Celyan l’a reprit sèchement, s’exclamant :

« Olive ! Arrête-ça, ce n’est pas la peine d’en rajouter. »

A son grand soulagement, Olive quitta la pièce sans faire plus d’esclandres. Se tournant vers Théodore, il lui déclara doucement :

« Je suis désolé si mes propos t’ont semblé désobligeants. Ce n’était pas le but recherché. Nous ne sommes pas là pour t’enfoncer, Théo. Bref. Tout ça pour te dire que tu as toute ma confiance. »

Il lui fit une tape amicale sur le bras avant de se détourner pour se diriger vers la sortie. Un instant d’hésitation, et il se rendit finalement auprès d’Enzelta et de Drago. Il esquissa un semblant de sourire en direction de Drago et garda le silence pendant quelques secondes avant de murmurer à l’attention de la jeune femme :

« Enzelta… Je… Hm. Je voulais juste te dire qu’Eos a bien choisit... 'Fin. Bref. »

Il posa brièvement sa main sur l’épaule de la jeune femme qui lui tournait le dos. Et souffla un simple : « On se voit plus tard. » , à l’attention des deux protagonistes, avant de les laisser seuls et de se rendre auprès de sa sœur. Il n’esquissa qu’un geste de la main en direction d’Ethel et d’Alwina, avant de transplaner avec Olive.

[HJ : Comment plomber une ambiance et mettre fin à une Réunion en deux-trois posts ? Exigez le meilleur, demandez des conseils à Théodore Nott ! XD]

Les propos qu’il avait mérités, ne tardèrent pas à venir. Enzelta commença, mettant plus ou moins fin à la Réunion. Ce fut ensuite Alwina, littéralement hors d’elle, qui prit la parole. Théodore n’hésita pas à la regarder droit dans les yeux, tandis qu’elle déversait sur lui, toute la colère qu’il avait fait monter en elle. Il ne l’avait jamais vu dans un tel état. A vrai dire, elle semblait toujours plus ou moins calme et posée. Jamais un mot plus haut que l’autre, si ce n’est pour calmer la fougue d’Ethel. Mais là, elle semblait totalement transformée. Les accusations de Théodore l’avaient visiblement blessé. Le Mangemort ne laissa paraître aucune trace de culpabilité sur son visage, se contentant de la suivre des yeux tandis qu’elle quittait la Réunion. Après un silence, ce fut Ethel qui prit la parole. Bien qu’elle confirmait en grande partie, les propos tenus par Alwina, elle se montra plus calme pour les transmettre, allant même jusqu’à s’excuser pour elle et Malwen, avant d’aller la rejoindre.

Buté, Théodore resta debout, dans la même position, se massant uniquement le bras gauche, comme si la marque des Ténèbres le brûlait, lorsqu’Enzelta leur demanda de sortir. Passant devant lui, la jeune fille qui se tenait auprès de Celyan, n’hésita pas à lui faire une réflexion cinglante sur son comportement, à laquelle Théodore répondit par un regard noir. Pour qui elle se prenait ?! Ils ne se connaissaient pas, c’était encore une gamine, et elle pensait peut-être pouvoir lui imposer son état d’esprit ? Celyan calma finalement le jeu, en imposant le silence à la donzelle, qui se dirigea sans plus attendre vers la sortie. Puis le jeune homme prit la parole, s’excusant en quelques mots de ce qu’il avait pu dire, avant de quitter Théodore sans le gratifier au passage d’un geste amical.

Sa présence n’étant plus requise au sein de la Crique, Théodore s’enveloppa dans sa cape, avant de sortir à l’extérieur. Y apercevant les silhouettes d’Ethel et d’Alwina, ses lèvres formèrent un mot d’excuse : « Pardon. »Mais aucun son ne sortit de sa bouche. Comme un gamin penaud, prit en faute, il se sentait incapable de se repentir verbalement. Au lieu de ça, il préféra prendre la fuite et quitta les lieux en transplanant.

Enzelta avait attendu que tout le monde soit partit... Et fut plus qu'étonnée que Celyan vienne la voir, avant de sortir. Elle écouta ses paroles, sans faire un quelconque signe disant qu'elle l'avait effectivement écouté, ou même entendu. Ne sachant même pas si Drago était partit lui aussi, elle se laissa littéralement fondre en larmes. La tête enfouie dans ses bras posés sur la table, elle était secouée de sanglots silencieux. Trois jours qu'elle n'avait pas dormit, et surtout, trois jours à attendre un signe de vie quelconque d'Eos. Tout le stress accumulé ces dernières heures, et la peur de devoir vivre au grand jour son statut de Résistante l'avaient bien plus poussé à bout qu'elle ne l'avait pensé. Elle laissa la fatigue et surtout la tristesse se vider. Il y avait toujours quelqu'un, car elle entendait toujours une respiration... Drago... Ses paroles résonnaient encore :

"Je... Je suis désolé. Je crois que, comme d'habitude, j'aurais mieux fait de me taire."

Elle releva la tête... Non, heureusement qu'il avait dit quelque chose... Elle poussa un soupir de fatigue... elle était passablement dépassée par tout ce qui venait de se passer.

"Non... ç'aurait été pire si tu n'avais rien dit... de toutes façons, ça ne pouvait qu'éclater ce soir... mais je ne pouvais retarder la réunion au vu du décès d'Eos..."

Elle poussa un autre soupir, elle allait devoir rentrer chez elle, et supporter un Snape passablement en "forme". Oui, elle savait qu'elle était une ancienne poufsouffle, et qu'il la traitait ainsi pour ça. Mais...pfff, tant pis, elle allait devoir s'y faire. Elle n'osait même pas se retourner... Même si Drago était "des siens"... elle l'avait toujours évité... surtout depuis ce fameux incident qui, elle, l'avait malgré tout bien fait rire.

[HJ : désolée, c'est un peu court]


"Severus ??"

Enzelta se retourna, et fit face à Drago, le seul nom de leur ancien professeur l'avait fait devenir livide. Elle hésita... Pff, de toutes manières, à quoi bon lui cacher tout ça...

"Et bien... imagine ton état... en pire... Physiquement c'est pas la joie, il a eu de la chance de trouver le seul jardin de Résistant à Loutry. Il y a une chose rassurante : il déteste toujours autant les poufsouffles."

Elle eu un soupir... Oh, il s'en remettrait rapidement, il avait connu pire. Ils avaient cavalé longtemps, et si Snape avait du y passer, il serait déjà glacé, sous terre, retrouvé par les Mangemorts. Une chance qu'il ait tout de même poursuivi Drago lors de leur séparation. C'est drôle... à dire comme ça on a l'impression de parler d'un vieux couple qui crie tout le temps. Et pourtant, aucun des deux, aux dernières nouvelles, n'a de tendance homosexuelle... Quoiqu'à vivre dans ce genre de situation, on peut parfois changer d'avis. Enzelta ne put réprimer un sourire.

Ne sachant que dire, elle préféra se taire. Après tout... ele n'avait rien d'autre à dire.

Drago fronça les sourcils en entendantLes informations que lui donnait Enzelta. Il finit par hocher la tête.

Je suppose que du jour où il n'a plus eu à se préoccuper de moi, il a dû se négliger un peu... Il avait déjà tendance à ne pas particulièrement s'occuper de lui-même.

Face à le remarque douce-amère d'Enzelta, il ne put retenir un sourire :

C'est le jour où il ne détestera ni ne méprisera plus les autres Maisons qu'il faudra s'inquiéter, comme pour la plupart d'entre nous. Les Serpentards, je veux dire. Remarque, c'est un problème du serpent qui se mord la queue, comme dirait Malwen. Parce que nous sommes méprisants et agressifs, nous sommes aussi méprisés et haïs.

Il songeait notamment à un épisode particvulier de leur cavale. Ils avaient eu la chance de se trouver un jour face à des gens (un couple et leur deux petites filles) qui les avaient hébergés quelques jours sans leur poser de question, qui les avaient cachés des Mangemorts sans hésiter. Mais le hasard avait voulu que le père de la famille, ait été un ancien de Poufsouffle. Très vite, l'attitude cassante de Severus avait irrité puis exaspéré leur hôte, qui avait fini par les mettre dehors en leur disant "Je ne vous dénoncerai pas. Mais maintenant, débrouillez-vous. Moi, je m'en lave les mains !"
Drago acheva :

c'est un cercle vicieux : parce que seuls les Serpentards peuvent supporter les Serpentards.

En repensant à ce qu'il venait de dire, Drago mesura à quel point il avait vieilli pendant ces deux ans, combien il avait évolué aussi. Il se sentait plus calme, plus réfléchi. Il se rendit aussi compte que ce discours, il l'avait déjà entendu, dans la bouche de sa tante, d'abord, puis dans celle d'une ancienne condisciple... à qui il avait répliqué sur un ton outré que les Serpentards formant l'élite, ils n'avaient besoin de personne !

Si on m'avait dit il y a deux-trois ans que je tiendrais un jour le même discours que Vyktorija Stoneheart... remarqua-t-il avec un sourire un peu moqueur qui ne visait que lui.

Enzelta avait écouté Drago, attentivement, sans répliquer un mot. En des temps autres, comme, par exemple, lorsqu'elle était à Poudlard, elle lui aurait répliqué des choses plus où moins bonnes à entendre.... Mais elle était un peu plus avisée, et surtout, elle était fatiguée, et extrèmement tendue. Elle eu un sourire, en entendant le nom de Vyktorija... et répondit à Drago :

"Ceci est la preuve que tous, mêmes les plus bornés peuvent changer d'avis... En France, il y a un dicton qui parle de ça... comment il dit ? Ah, oui... je sais... Il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis."

Dans un sourire amusé, elle se leva, regarda Drago dans les yeux, et se retourna vers le bureau, rangeant des papiers dans les tiroirs. Eos n'avait jamais rien rangé ici... elle était toujours, ou presque, passée derrière lui.. et ça continuait.... Posant ses yeux sur les lanternes intérieures de la Crique, elle prit sa baguette, la leva et éteignit toutes celles qui étaient superflues. Elle lui fit signe de sortir, il ne fallait plus tarder, son absence à Loutry devait être courte ce soir, et ça avait duré un peu trop.

"Il est temps pour toi de de sortir. Il me faut rentrer à Loutry mais je ne peux pas te laisser derrière. Si jamais tu as besoin de quelque chose, n'hésite pas, Alwina saura où me trouver... à moins que je ne sois à Azkaban."

Dans un sourire elle se dit que de toutes façons... si il fallait qu'elle soit torturée, qu'elle le soit... Mmmh... Enzelta devient mazochiste.... ce n'est pas une très bonne nouvelle ça... Elle attendit que Drago parte... Elle savait qu'elle avait coupé trop court à la conversation, mais elle ne tenait plus debout, ou presque... et tout ça à cause d'une nervosité grandissante.

Une fois que Malefoy Jr fut sortit, elle sortit à son tour prenant soin d'éteindre le reste des lanternes. Elle lança un regard à Drago... à plaindre ?? Oui... enfin, presque... Elle leva la main vers Ethel et Malwen, un peu plus loin. Et s'en alla dans le chemin qui devait la mener au point de transplanage.


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